Par Le National
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Plus de garçons au sud, plus de filles au nord

PARIS (AFP) - En Europe, pour avoir un garçon, il vaut mieux vivre au sud que sous les latitudes nordiques, alors qu'en Amérique du Nord, à l'inverse, c'est au Canada et non au Mexique que les chances d'avoir un garçon seraient plus grandes, selon une étude maltaise dont les auteurs avouent leur incapacité à expliquer ces différences.

Le Dr Victor Grech et ses collègues de l'hôpital Saint-Luc à Guardamangia (Malte), dont les travaux sont publiés dans le British medical journal daté de samedi, ont analysé les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant les naissances enregistrées entre 1958 et 1997 pour le continent nord-américain, et celles recensées entre 1950 et 1999 en Europe. Dans l'ensemble, moins de 3% des données manquaient.

Les pays européens, rangés selon la latitude, sont répartis en trois groupes: Les pays du sud (latitude 35-40°) regroupant Bulgarie, Grèce, Italie, Malte, Portugal et Espagne. L'Europe centrale (40-55°) incluant Autriche, Belgique, République Tchèque, France, Allemagne, Hongrie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Suisse et Royaume-Uni. Les pays nordiques (au dessus de 55°) groupant le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède. La partie nord-américaine est composée du Canada (au dessus de 50°), des Etats-Unis (30-50°) et du Mexique (au dessous de 30°).

Au terme d'une analyse comparative de la répartition des sexes sur plus de cinquante ans, les auteurs trouvent qu'il y a eu significativement plus de naissances de garçons dans les pays méditerranéens comme la Grèce, l'Italie et l'Espagne comparés aux pays d'Europe centrale ou nordiques. En revanche, ils trouvent une situation inverse en Amérique du Nord.

Les auteurs reconnaissent "être incapables" d'expliquer ces différences, tout en écartant une relation avec un effet température.

Le privilége de réplique