Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


Pourquoi est-ce plus acceptable d'associer pédophilie et homosexualité pour un média gai?

La question peut sembler incroyable mais vous lisez bien! À en croire un important média gai québécois, il serait acceptable d'associer la pédophilie à l'homosexualité quand vient le temps de passer une pub de vidéos pornographiques. Car c'est de vidéos qu'on parle ici!

En effet, dans une publicité d'un média gai dont nous taisons volontairement le nom tellement le geste est grave mais qui n'est pas Le National (qu'on se le dise), on a accepté de passer une publicité annonçant des tarifs spéciaux sur une série de films XXX en montrant des images d'enfants!

Une des images contenues dans la publicité en question

Si il existe un sujet qui touche les cordes sensibles des homosexuels c'est bien l'association homosexualité-pédophilie et ce qui surprend le plus nos lecteurs, c'est que cette association a été permise par un média connu des gais québécois. Interrogés sur leur évaluation de l'âge du "jeune homme" au milieu de la photo, les lecteurs du National considèrent que l'acteur est un enfant! Plus de 88% des répondants estiment que le garçon au centre de la photo a moins de 18 ans et 40% estiment qu'il aurait entre 8 et 11 ans!


Question 1:  Quel age donnez-vous au mec au centre de la photo?
         percent
  1.) Entre 8 et 11 ans    40%
  2.) Entre 12 et 14 ans    40%
  3.) Entre 15 et 17 ans   8%
  4.) Plus de 18 ans    13%

Comment expliquer une telle situation quand collectivement les gais et lesbiennes tentent de faire tomber ces préjugés depuis des années non seulement parce qu'ils sont faux mais qu'ils nuisent grandement aux aspirations d'adoption pour plusieurs. Le média gai en question vient certainement de faire reculer la perception sociale de l'homosexualité en arrière de 20 ans. L'argent publicitaire ne devrait pas permettre qu'on ferme les yeux sur des principes aussi fondamentaux que la pédophilie!

Des principes qui se perdent souvent!

Le média gai en question a malheureusement accepté dans le passé de publier une autre pub sur un médicament miracle contre le SIDA, le Cancer et plusieurs autres maladies... Comme si nous ne savions pas, dans la communauté, que de tels médicaments, qu'on vendait dans les stationnements de Duncan Donuts en plus, n'étaient que de la poudre aux yeux pour faire un coup d'argent. Mais pour une piasse facile, pourquoi pas? Les vendeurs du produit en question étaient d'ailleurs jugés et expulsés du Canada suite à une enquête de RG!

Le Journal de Montréal quant à lui, a vu immédiatement le risque et a décidé, une semaine après la sortie de la publicité dans le média gai, de censurer les images plutôt que de laisser se vendre un produit sexuel comportant ce qui semble impliquer des enfants.

Le National, avec la collaboration des services de police de la Ville de St-Eustache, a acheté les vidéos en question et a procédé à l'ouverture de la cassette sous la surveillance d'un policier. Les films contenait bel et bien des scènes d'enfants en train de faire l'amour, de se sucer et dans certains cas, de se pénétrer. Les films semblaient dater des années 80 et venir des États-Unis.

Le Code criminel interdit même la promotion de tels objets!

Dans le meilleur des mondes, même si les acteurs du film étaient majeurs, on ne semblait pas vouloir nous le laisser penser. Physiquement, il s'agissait de gamins imberbes, difficile de ne pas arriver à cette conclusion tellement il y avait de scènes les montrant sous toutes les positions. Or, le Code Criminel canadien interdit de vendre, de posséder ou de distribuer du matériel sexuel contenant des images ou des photos qui pourraient laisser croire qu'il s'agit d'enfants.

Extrait du Code Criminel canadien:

163.1 (1) Au présent article, « pornographie juvénile » s'entend, selon le cas : a) de toute représentation photographique, filmée, vidéo ou autre, réalisée par des moyens mécaniques ou électroniques : (i) soit où figure une personne âgée de moins de dix-huit ans ou présentée comme telle et se livrant ou présentée comme se livrant à une activité sexuelle explicite, (ii) soit dont la caractéristique dominante est la représentation, dans un but sexuel, d'organes sexuels ou de la région anale d'une personne âgée de moins de dix-huit ans; b) de tout écrit ou de toute représentation qui préconise ou conseille une activité sexuelle avec une personne âgée de moins de dix-huit ans qui constituerait une infraction à la présente loi. Production de pornographie juvénile (2) Quiconque produit, imprime ou publie, ou a en sa possession en vue de la publication, de la pornographie juvénile est coupable : a) soit d'un acte criminel passible d'un emprisonnement maximal de dix ans; b) soit d'une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire. Distribution ou vente de pornographie juvénile (3) Quiconque importe, distribue, vend, ou a en sa possession en vue de la distribution ou de la vente, de la pornographie juvénile est coupable : a) soit d'un acte criminel passible d'un emprisonnement maximal de dix ans; b) soit d'une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire. Possession de pornographie juvénile (4) Quiconque a en sa possession de la pornographie juvénile est coupable : a) soit d'un acte criminel passible d'un emprisonnement maximal de cinq ans; b) soit d'une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.

Qu'on se le dise, même si les acteurs sont majeurs, le simple fait de laisser croire qu'ils pourraient être des enfants est un acte répréhensible au Canada et la promotion ou la possession de tel matériel est condamnable.

Nous invitons donc nos lecteurs à prendre position clairement contre l'association pédophilie-homosexualité, qu'elle vienne des médias gais ou d'ailleurs et d'exprimer leur opposition aux médias qui accepteront de fermer les yeux sur une situation qui ne peut que donner de nouveaux arguments à ceux qui refusent de nous permettre d'adopter ou de simplement prendre soin d'un enfant!

Le privilége de réplique