Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


Le Massage érotique vu par SoftDan.

Depuis une semaine, je vivais une peine affreuse. Ma première nuit d’amour dans les bras d’un homme que j’aimais pourtant profondément avait été désastreuse. J’avais lu le dégoût dans ce visage aimé, qui se disait pourtant bi. Mis à part son sexe en érection, rien ne se passait. Ni mes mains, ni ma bouche ne parvenaient à le faire jouir. Et pourtant j’y mettais toute l’ardeur, toute la sensualité, toute la passion qui me caractérisent. Il n’avait même pas daigné m’expliquer, s’excuser. Un silence immense qui foutait par terre mon ego, ma confiance en moi.

Après avoir versé toutes les larmes de mon cœur brisé, j’ai fini par me dire que je n’allais pas ainsi pleurer toute ma vie sur une première expérience ratée. J’ai donc décidé d’appeler un ami pour l’inviter à venir prendre une bière avec moi dans un bar de danseurs. Je savais déjà que je lui plaisait beaucoup. Et lui connaissait mes récents déboires.

Alors que nous prenions tranquillement notre bière en observant les danseurs qui évoluaient sur la scène, il m’expliqua que mes attentes étaient beaucoup trop grandes. Je voulais vivre à la fois l’amour et une première expérience sexuelle complète. Il savait que mon ego en avait pris un sacré coup. Je doutais de mes capacités à faire jouir un homme ou même à jouir des mains d’un homme.

Aussi, m’offrit-il tout simplement de l’accompagner chez-lui et de m’offrir un massage érotique. Il était convenu à l’avance que nous ne baiserions pas ensemble et que cela ne signifiait pas la signature d’un contrat de mariage. J’avais entière confiance en lui, et j’acceptai avec joie.

Je le suivis jusque chez-lui. Après m’avoir fait visiter son appartement, nous sommes descendus au sous-sol. Je remontai quelques minutes plus tard pour aller vider ma vessie. Lorsque je redescendis, il avait déployé un futon sur le sol et avait tamisé l’éclairage. Il me demanda de m’installer pendant qu’il allait à la salle de bain à son tour.

Je me suis déshabillé, ne gardant que mon boxer. Une certaine pudeur, mais aussi à la fois le plaisir de le laisser me l’enlever. J’étais couché à plat ventre. Il se déshabilla à son tour, ne gardant que son t-shirt. Par contre, je ne le voyais pas ayant le visage tourné vers le sol. Il se plaça derrière moi, et posa ses mains sur mon dos. Ses gestes étaient doux et très tendres. À maintes reprises, il accompagnait ses gestes de doux baisers. J’étais détendu, béat, me sentant immensément désiré. Après m’avoir massé le dos, il enleva mon boxer.

Il massa mes fesses, les embrassa. Puis je le sentis se coucher sur moi. Il avait enduit sa queue d’huile et la faisait passer et repasser contre mes fesses. Il referma mes jambes et se masturba quelques instants entre mes cuisses. Son gland venait doucement s’appuyer sur mes testicules. Je le sentais durcir de plus en plus, heureux de sentir le désir que j’allumais en lui.

Il était si doux, si tendre, si attentionné. Enfin je recevais ce que j’avais tant espéré d’un homme. Un homme qui savait être tendre et viril à la fois. Une complicité si extraordinaire. Puis, il me fit retourner sur le dos. Il caressa mon torse, embrassa puis suça mes mamelons qui se dressèrent furieusement. Tout doucement, il descendit jusqu’à ma queue, en me complimentant. Il enduisit ses mains d’huile et commença à me masturber. Comme c’était bon. Je bandais comme un cerf. Il massa mes couilles, son doigt venant parfois effleurer ma rosette. J’aurais crié de joie, mais malheureusement, son co-locataire était là, et comme il ne savait pas qu’il était gai, nous devions être prudents.

J’ouvris les yeux et le vis se masturber, puis prendre nos deux queues l’une contre l’autre, les masturbant en chœur. La scène m’excitait terriblement. Puis, j’avançai ma main et commençai à le masturber à mon tour. Sa queue était de belle taille et son excitation faisait grandir encore plus la mienne.

Nous nous sommes couchés tous les deux sur le côté, ma tête s’enfouissant au creux de son épaule, nos joues se frôlant. Nous avons continué à nous masturber ainsi, nos glands se touchant. De temps à autre, il caressait mon torse, me pinçait doucement un mamelon. J’étais ivre de bonheur.

Puis, il se coucha sur le dos. Je m’agenouillai devant lui et pu satisfaire mon envie de le caresser, de le masturber, avide de le voir bander encore plus, de sentir sa queue vibrer dans ma main. J’enserrais ses couilles dans ma main, tout en exerçant une pression plus accrue sur sa queue. Il me disait que c’était bon, qu’il aimait le plaisir que je lui procurais. J’avais une irrésistible envie de prendre cette queue si merveilleuse dans ma bouche. Je lui ai d’ailleurs dit que c’était une véritable torture de ne pas le faire. Mais il me dit de respecter notre entente. De jouir pleinement de ce que nous avions convenu de faire.

Je continuai à le caresser. Je sentis monter les premiers frémissements. Il allait jouir. Il me le dit d’ailleurs. J’apposai à mon tour mon doigt sur sa rosette, geste qui augmenta encore plus son excitation. J’aurais crié de joie lorsqu’il éclata, son sperme se répandant sur son ventre. Oui, je pouvais faire jouir un homme. Et sa jouissance me procurait une joie immense .

Il recommença ensuite à me caresser. Je connaissais déjà le plaisir de retenir le plus longtemps possible le moment de l’éjaculation. Et je voulais prolonger ses instants divins.

À plusieurs reprises j’ai failli jouir, mais me retenais. Il était à ce point excité qu’il me dit qu’il allait jouir à nouveau. Il masturbait simultanément nos deux queues, bandées au maximum.

Puis, il jouit une seconde fois, son sperme coulant de sa main pour atterrir sur ma cuisse. Cette simple sensation me comblait au plus haut point. Il était littéralement vidé, crevé. Il me demanda de me masturber, se complaisant à me regarder.

Mais, j’avais trop retardé le moment de l’éjaculation. J’avais dépassé le point de non-retour. J’avais un peu honte de moi. Je me demandais ce qu’il allait penser. Mais il me rassura en me disant que ce n’était pas une obligation.

Je n’avais pas joui, mais j’étais dans un tel état de béatitude. Il avait su reconstruire mon ego, réaffirmer ma confiance en moi, en ma capacité de plaire et de faire jouir. Je garderai toujours un souvenir très intense de ces moments si importants pour moi.

J’étais maintenant prêt à passer aux choses plus sérieuses….. Avant de le quitter, je le remerciai chaleureusement. Et j’écris cette histoire aujourd’hui pour perpétuer à tout jamais le doux souvenir de ces tendres moments.

SoftDan, 7 janvier 2001

UN AMI FORMIDABLE

Mon ego tourmenté
Par un être incertain, troublé
Je doutais de mes capacités
En étais complètement atterré

Mais toi cher ami
Généreusement tu m'offris
D'effacer mes doutes, mes soucis
M'offrant un bien-être exquis

Sans engagement, pour le plaisir
La simple joie de tressaillir
De revivre, d'en jouir
Quel bonheur, quel elixir

Tu as renforcé ma foi
En mes possibilités, en moi
Merci de tout coeur à toi
Qui a su rebâtir mes émois

Merci très cher ami-professeur
De ta patience, de ton ardeur
J'espère que ton élève
T'auras rendu agréable cette trêve

SoftDan, 7 janvier 2001