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ill titleCOMMUNIQUÉ 15 juillet 2007!

L'éditeur de la Revue Le Point et de Gay Globe TV s'associe à un projet d'importance en santé.

"De longues années se sont écoulées avant que Caroline Gréco ne puisse reprendre le plein contrôle de ses deux publications et ce, grâce aux gens de Fleurus, son éditeur d'origine. J'avais reçu le premier livre dès sa publication et j'en avais parlé à l'époque sur Le National (média gay Internet), question de faire circuler une histoire vraie d'homosexualité, de famille et de bonheur. Quand j'ai reçu le second livre, j'ai eu beaucoup plus de mal à le lire. Il s'agissait du récit des derniers moments d'un jeune homme atteint du SIDA et qui allait en mourir. Ce jeune homme était mon ami et celui que j'aimais, Pascal, qui n'avait jamais voulu me révéler son état, sa séropositivité. J'ai donc vécu toute la maladie de celui que j'amais le plus au monde et qui devait venir me rejoindre au Canada via ce livre, via le récit de sa propre mère. J'ai sû en lisant...

Quand j'ai su que Caroline Gréco était en possession de ses droits d'auteur et de reproduction, j'ai voulu immédiatement intervenir en lui proposant de donner ces livres à l'humanité en les publiant gratuitement sur Internet afin que tous puissent les lire. C'était aussi son plan, nous avions la même idée!

Le site actuel est donc le résultat de beaucoup de travail afin de publier à nouveau, dans un format Web, deux livres qui ne sont plus disponibles à la vente nulle part.

J'aurais tellement aimé que Pascal partage avec moi son aventure vers la mort, il n'a pas voulu cela, il s'est caché. Si ces deux bouquins peuvent susciter une prise de conscience aussi de la part des personnes atteintes qui n'ont pas à se cacher pour mourir, au contraire même, j'aurai atteint mon objectif principal en ouvrant ce site.

Je remercie Caroline Gréco et son équipe pour un acte d'une grande générosité en permettant la publication gratuite des deux livres et je la remercie aussi, du fond du coeur, de s'être occupée de Pascal jusqu'à la fin, personne ne pouvait faire mieux."

Roger-Luc Chayer