Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


Le Conseil de Presse du Québec rend quelques avis mais ne blâme pas Le National!

Suite à une plainte du candidat défait du NPD dans le Village, Richard Chartier, à l'effet que Le National l'aurait ridiculisé en publiant un article parlant de ses promesses non respectées pendant la dernière campagne électorale fédérale, le Conseil de Presse du Québec y vas de ses commentaires partisans habituels mais ne blâme ni Le National, ni son éditeur.

Est-ce que Monsieur Chartier avait besoin du National pour se ridiculiser?

Lequel dit vrai? Celui de gauche ou celui de droite?

Cette utilisation de l'image du candidat le ridiculiserait d'après lui! Il s'agit pourtant de la même photo mais avec une modification des couleurs!

Le candidat Chartier, représentant pourtant un parti qui respecte la diversité des opinions, voulait avoir la sympathie du Conseil pour tenter de détourner l'attention des électeurs sur cette fâcheuse habitude qu'ont les candidats de venir solliciter le vote gay en promettant n'importe quoi! Lors de la campagne, Chartier avait dit en entrevue au National qu'il considérait son ex-employeur comme un mauvais média et pour montrer sa crédibilité, annonçait qu'il ne retournerait pas travailler pour lui après l'élection, si il était perdant. À peine l'élection terminée, voilà Charier de retour pour le média gay en question. Le National avait alors questionné monsieur Chartier sur ce revirement qui ne pouvait que donner une mauvaise impression des politiciens... Chartier avait préféré porter plainte au Conseil de Presse du Québec plutôt que d'assumer ses responsabilités et d'affronter la réalité politique et surtout, le droit de tout média de commenter la politique au Canada.

Mais les décisions et avis du Conseil de Presse du Québec ne font plus que rarement l'unanimité puisque l'organisme, impliqué dans plusieurs magouilles, serait contesté et dénoncé de partout. Nous savions depuis quelques années que le Conseil était partial contre Le National parce que son éditeur, Roger-Luc Chayer, a fondé avec un groupe de personnes, le Conseil de Presse Gai du Québec et que le secrétaire du Conseil de Presse Monsieur Maltais, avait déclaré à La Presse qu'il était contre cette organisation allant jusqu'à qualifier le journaliste Chayer de titres insultants.

Comment est-ce que, par la suite, le Conseil pourrrait rendre des avis de façon neutre? La tâche est impossible et c'est ce qui se passe depuis! À la moindre plainte ou demande d'information à Maltais et au Conseil de Presse, il semble que Monsieur Maltais se fasse un joyeux plaisir de suggérer de porter des plaintes continuelles, s'assurant bien sur qu'elles soient suivies d'avis les plus cinglants! Monsieur Maltais n'aime pas la compétition soit, mais de là à laisser les principes les plus élémentaires d'impartialité de côté parce qu'il n'aime pas que des gens puisent vouloir faire avancer la cause de l'éthique journalistique dans le domaine gai est une insulte à la réputation de l'organisme qui avait, avant son arrivée au CPQ, une réputation de grand sérieux.

les poursuites et désapprobations viennent de partout et monsieur Maltais aurait intérêt à réaliser ce qui se passe car il est en train de détruire de longues années de magnifique travail au CPQ simplement par sa façon de continuellement créer artificiellement des crises chez ceux qui pratiquent le journalisme. Cette mentalité du "si je n'aime pas, faut détruire", n'a rien à voir avec l'éthique et le CPQ devra probablement prendre des décisions bientôt si il souhaite continuer à guider les journalistes et le public dans les affaires du journalisme. Le CPQ doit montrer l'exemple et non faire honte à la profession!

En attendant, l'animateur André Arthur, aux dernières nouvelles, poursuit en justice le Conseil et même le Ministre Guy Chevrette, du Gouvernement du Québec, n'accorde plus sa confiance au Conseil car l'organisme rend des avis et juge les gens avant même d'avoir une plainte, ce qui n'est pas nouveau dans le cas du National! (Déclaration du Ministre Chevrette dans le Journal de Montréal du 17 octobre 2001)

Le National a déjà annoncé au Conseil de Presse du Québec que compte tenu du comportement inadéquat de son secrétaire Maltais, il n'aurait jamais plus la collaboration des médias membres du groupe mais aussi de son personnel. Mais tout cela pourrait changer si le Conseil acceptait de se réveiller et de changer sa façon de faire.

Le Conseil de Presse Gai du Québec ne retenait pas la plainte de Chartier

Pendant que le CPQ profitait de la plainte de Chartier pour continuer son oeuvre malsaine, le Conseil de Presse Gai du Québec, lui, avait déjà rendu un avis ne trouvant aucun motif de plainte dans cette affaire. Et pour les mauvaises langues, dont celle de Maltais du CPQ, NON, Chayer n'était pas présent lors de l'étude de ce dossier!

Québec Conseil de Presse Gai du Québec

Ville de Montréal Avis et décisions

Date: 10 mars 2001

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Roger-Luc Chayer

Demandeuret

Richard Chartier

Mis-en-cause__________________________________

DÉCISION

Le Conseil de Presse Gai du Québec a été saisi d'un dossier de plainte contre Roger-Luc Chayer, déposé au Conseil de Presse du Québec mais dont M. Chayer souhaitait avoir l'avis du CPGQ comme il s'agit ici d'un ex-candidat gai à des élections dans le Village gai de Montréal et que la plainte concerne un média gai, Le National.

D'abord, monsieur Chayer étant membre de ce Conseil, déclare être en conflit d'intérêt dans l'étude de ce dossier et demande l'autorisation de ne pas siéger pendant son étude ni pendant le vote. Le Conseil accorde la demande et monsieur Chayer se retire de l'assemblée.Dans sa plainte, monsieur Chartier cite quelques passages d'un article sur lui publié dans Le National et affirme que cet article nuirait à son image, à celle de son parti et à la population du comté de Laurier-Ste-Marie. Dans sa réplique au CPGQ, monsieur Chayer déclare que tout homme politique est sujet à critiques et qu'il s'agit-là d'un droit acquis. M. Chayer note que ni le NPD et ni La Toile Gaie du Québec n'endossent la plainte de M. Chartier qui les invoque pourtant comme co-demandeurs.Enfin, monsieur Chayer déclare que si quelqu'un devait faire des excuses, ça devrait être monsieur Chartier qui a non seulement fait le contraire de ce qu'il déclarait pendant sa campagne électorale mais a porté plainte contre Le National après l'avoir remercié de ne pas avoir publié l'entièreté de ses propos quant à son employeur actuel.Après de longues délibérations et une étude complète du dossier en sa possession, le Conseil considère que la plainte est non fondée et que l'article n'est pas diffamatoire. Toujours d'après le Conseil, l'article ne met aucunement en doute la dignité, l'intégrité et l'honnêteté de Monsieur Chartier. Le journaliste n'a donc pas manqué d'éthique journalistique. Cette décision est à l'unanimité.

 

Les parties à ce dossier peuvent faire appel de cette décision dans les 15 jours en consultant la procédure sur le site web du Conseil.

CPGQ

Monsieur Chartier n'a pas fait appel de cette décision!