Arrestation d'un individu recherché grâce à l'intervention du National!

C'est effectivement suite à la présence de l'éditeur du National, par hasard, à un magasin de la chaîne Bureau en Gros de la rue Jean Talon que monsieur Georges Lebrun, qui représentait une fondation venant en aide aux enfants dans le besoin, a finalement été arrêté par la police de la C.U.M.

Lors de son arrivée au magasin en question, Roger-Luc Chayer, qui avait déjà croisé l'individu dans un autre dossier, a tout de suite senti la fraude lorsque Lebrun lui a demandé s'il voulait faire un don pour les enfants dans le besoin. Après 8 années d'expérience en journalisme dont près de 6 comme spécialiste des levées de fonds, Chayer a immédiatement prévenu la gérante qu'il y avait un risque potentiel de fraude vu les antécédants de l'homme dans le domaine et l'utilisation de boites transparentes souvent associées à de faux organismes.

C'est donc à ce moment, et il faut ici souligner le sens des responsabilités de la gérante envers ses clients, que cette dernière a demandé à Lebrun, qui était assis à une table dans l'entrée, de se plier à quelques vérifications dans le bureau, en la présence de Chayer.

En quelques minutes, Chayer aura réussi à faire admettre au bénévole "à la bonne foi doûteuse" qu'il était en fait seul administrateur ( La loi oblige à trois pour contrôles), qu'il ne déposait jamais les sommes amassées dans le compte de banque de l'organisme car il avait été fermé par la Caisse et qu'il n'avait aucun moyen de prouver qu'il remettait le moindre cent à qui que ce soit. Sa boîte transparente de collecte contenait pourtant 200$ après deux heures de présence à la porte du commerce.

C'est à ce moment-là que Chayer a suggéré de contatcer immédiatement la police. Lorsque l'homme a senti le danger, il a tenté de fuir les lieux mais n'aura pas réussi à aller très loin puisque Chayer l'aura placé en état d'arrestation civile.

À l'arrivée des policiers, Georges Lebrun, qui affirmait faire une crise cardiaque, a immédiatement été transporté à l'hôpital et informé qu'il passerait quelques jours en prison, il avait effectivement un mandat d'arrestation contre lui... Un juge voulait lui parler!

Comme quoi, il est toujours important de se questionner avant de donner dans les petites boites transparentes!

La position officielle de la rédaction du National est de ne JAMAIS donner aux organismes communautaires qui acceptent de l'argent liquide.