Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


Ultim.net: Quoi encore?

Le chef du Bloc Québécois est élu dans le comté le plus gai du Canada et ses députés ne le suivent pas dans C-23!

On détruit des livres à Calgary!

La FELLATION: Près de 7% des cas de SIDA proviendraient de la simple fellation.

 

Mais qu'est-ce qui se passe encore avec Ultim.net, ce fournisseur Internet qui ne cesse de toujours faire dans le mystère et l'intrigue. Déjà deux semaines avant son ouverture officielle, Ultim envoyait des mises en demeures de 200 000$ à certains individus de la communauté question d'intimider ceux qui posaient trop de questions, dont le National. Voilà que dernièrement, Ultim se plaçait sous la protection de la Loi sur les faillites et depuis hier (samedi le 1er avril), les portes sont closes pour un "inventaire".

Qu'est-ce qu'il y a à compter quand on a quelques ordinateurs et téléphones?

Pourquoi priver les clients de leur service habituel d'Internet sur place?

Pourquoi ne pas tout simplement nous expliquer ce qui se passe quant à la faillite? Ce que monsieur Corriveau souhaitait faire avec le National il y a des semaines..

Comme à son habitude, Ultim ne dira rien, officiellement du moins parce qu'officieusement, c'est autre chose... Mais le National suivra ce dossier surtout afin d'éviter à ses lecteurs qui auraient un compte chez Ultim de perdre de l'argent à cause d'une faillite potentielle qu'on ne voudrait pas annoncer.

 

 

Déception amère à la Coalition pour la reconnaissance des conjoints et conjointes de même sexe.

Envoyé par OOups!

Lors du vote en deuxième lecture à la Chambre des Communes à Ottawa la semaine dernière, 10 députés du Bloc québécois se sont prononcés contre le renvoi pour étude du projet sur la reconnaissance des conjoints et conjointes de même sexe. Dans une lettre expédiée au Chef du Bloc québécois, M. Gilles Duceppe, Laurent McCutcheon, porte-parole de la Coalition pour la reconnaissance des conjoints et conjointes de même sexe, exprime la déception profonde que cette opposition à la fin de la discrimination envers les gais et les lesbiennes a engendré au Québec et ailleurs.

La Coalition s'explique mal que le député de Laurier-Sainte-Marie, comté dans lequel vit une très forte concentration de gais et de lesbiennes, et chef du Bloc québécois, ait permis à ses députés de voter dans un sens qui va à l'encontre de la solidarité que le Bloc québécois a démontré envers les gais et les lesbiennes depuis sa fondation. Pour M. McCutcheon, le chef du Bloc québécois a encore tout le temps pour corriger la situation avant le vote en troisième lecture. Mais il ajoute interrogatif: "À moins que nous nous soyons trompés".

Comment expliquer que les députés fédéraux Gérard Asselin (Charlevoix), Réal Canuel (Matapédia-Matane), Serge Cardin (Sherbrooke), Jean-Guy Chrétien (Frontenac), Odina Desrochers (Lotbinière), Réal Laurin (Joliette), Ghislain Lebel (Chambly), Paul Mercier (Terrebonne-Blainville), Gilles Perron (Rivière-des-Milles-Iles) et Pierrette Venne (Saint-Bruno-Saint-Hubert) aient voté contre le projet de loi C23 alors que les députés provinciaux des mêmes circonscriptions avaient voté au printemps de 1999 en faveur d'un projet d'une loi similaire à l'Assemblée nationale? Rappelons que l'AssemblÈe nationale du Québec s'est prononcée à l'unanimité en faveur de la Loi 32 sur la reconnaissance des conjoints et conjointes de même sexe.

Plutôt la semaine dernière, la Député Venne avait affirmé qu'elle pourrait se prononcer en faveur de C23, si la législation s'étendait à la reconnaissance de toutes les situations d'interdépendance financière. Elle faisait entre autre référence à une mère et sa fille, deux soeurs, etc. Mme Venne se défend bien d'utiliser ces arguments contre une certaine homophobie mais nombreux sont ceux à lui reprocher de tenir un discours qui se rapproche dangereusement de celui des réformistes. La totalité de la députation réformiste, qui forme l'Opposition officielle à la Chambre des communes, s'oppose à C23, décriant le projet de loi comme étant une attaque directe à la famille et au mariage.

Quant au député Réal Canuel, il craint que C23 ouvre toute grande la porte à l'adoption d'enfants par les couples gais et lesbiens. Il ajoute que l'extension à la reconnaissance de toutes les formes de dépendance financière mutuelle ne suffirait pas à le faire changer d'avis.

Pour le représentant de la Coalition pour la reconnaissance des conjoints et conjointes de même sexe, la morale de ces élus a eu le meilleur sur la sagesse qu'exige l'action politique. C'est nier aux gais et aux lesbiennes la possibilité de vivre leurs relations amoureuses dans la stabilité. M. McCutcheon ajoute, pour bien faire sentir le désarroi des gais et des lesbiennes à l'égard de cette négation de leurs droits humains: "Est-il utile de rappeler que les difficultés d'adaptation à l'orientation sexuelle constitue la principale cause de suicide chez les jeunes qui ne peuvent s'habituer au rejet dont ils sont victimes?"

Le porte-parole de la coalition prie M. Duceppe d'agir de façon à ce que le lien de solidarité qui unit le Bloc québécois et la communauté homosexuelle du Québec ne soit pas brisé.

 

 

Des centaines de livres traitant d'homosexualité détruits dans deux librairies près de Calgary

Envoyé par OOups!

Des centaines de livres traitant d'homosexualité ont été détruits dans deux librairies de la région de Calgary. Le délit a eu lieu plusieurs dizaines de fois dans le même magasin de Calgary, appartenant à la chaîne Chapters. Un autre établissement de la même enseigne, à 15 kilomètres de Calgary, a également été visé une dizaine de fois.

A chaque fois, des livres sont détruits par une main inconnue. Les coupables n'ont pas pu être identifiés. Au total, les dégats sont évalués à plusieurs milliers de dollars. La police de Calgary a ouvert une enquête.

"Nous avons commandé à nouveau les livres, ils sont arrivés et ont une fois de plus été détruits" explique le gérant, en ajoutant : "Je crois qu'il s'agit d'une tentative de censure". Malgré la surveillance exacrée par les employés, le coupable n'a pu être pris sur le fait.

Pour le coordinateur de la section des crimes haineux de la police de Calgary, le coupable serait un client homophobe refusant la présence de ces livres dans "sa" librairie.

Pour John Fisher, directeur général de l'association "Equality for Gays and Lesbians Everywhere", il est étonnant qu'un tel harcèlement touche des magasins n'ayant pas de lien particulier avec la communauté gay.

 

 

SIDA - La fellation pourrait être un important mode de transmission du Sida

Envoyé par OOups!

La fellation sans préservatif (en absence d'ingestion de sperme) était jusqu'à présent considérée comme pratique à faible risque de contamination. Une étude des CDC (Center for Disease Control and Prevention) américains, semble montrer que la contamination par cette voie est possible.

Cette étude, à prendre avec précaution, porte sur un (faible) échantillon de 122 gays séropositifs, suivis de juin 1996 à juin 1999. Les chercheurs ont tenté de savoir si certains d'entre eux avaient pu être contaminés par la fellation, grâce à des questionnaires et à des entretiens.

20 gays sur les 122 (soit 16,4 %) semblaient avoir été contaminés par cette voie. 3 cas ont été écartés par manque d'éléments, et 9 autres n'ont pas non plus été retenus, car d'autres pratiques à risque peuvent être à l'origine de leur contamination.

Les 8 cas restants (soit 6,6 % de l'échantillon initial) semblent n'avoir eu aucune autre pratique à risque que la fellation sans préservatif. Les huit hommes pensaient que cette pratique ne présentait aucun risque, ou un risque très faible.

La conclusion de l'étude est la suivante : "Même avec des critères sévères de classification, le risque de transmission par fellation représente 6,6 % des infections de l'échantillon. En dépit d'un risque de transmission faible, la fellation pourrait être un important mode de transmission du Sida, en raison de la fréquence de cette pratique. Cette conclusion a des conséquences importantes sur la prévention. D'autres études sur les risques de la transmission du Sida par voie orale sont nécessaires pour mieux comprendre les risques de cette pratique."