Par Le National
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USA : Vers une protection des gais dans l'armée ? (D'après Gaipied)

Il aura fallu attendre l'émoi suscité par le décès d'un soldat gai, battu à mort à coup de battes de base-ball dans un Fort du Kentucky en juillet dernier, pour que le département de la Défense promulgue de nouveaux principes pour mettre fin aux harcèlements dont sont victimes les militaires homosexuels. Concrètement, ces mesures consistent principalement à faire suivre aux militaires de tous rangs une formation sur la prévention du harcèlement des gais dans l'armée. Le Pentagone a aussi resserré les critères permettant de déclencher une enquête pour savoir si des soldats se sont rendus coupables de rapports homosexuels : Avant, les enquêtes se faisaient à partir de rumeurs sur l'homosexualité présumée d'un soldat et étaient confiés à des enquêteurs mal formés qui se lançaient dans de véritables chasses aux sorcières. Dorénavant, ces enquêtes seront déclenchées seulement en cas d'informations crédibles et seront confiées à des officiers de haut rang de la justice militaire. Ca c'est de l'avancée ! Cet affichage de bonnes intentions ne résoudra pas le problème de fond qui réside dans l'ambiguité même de la politique militaire. Mise en place par l'administration Clinton en 1994, cette politique est basée sur le compromis " Don't ask, don't tell " (ne demandez rien, ne dites rien) qui autorise les gais à servir dans l'armée à condition de ne pas faire état de leur préférence sexuelle. En retour, les autorités militaires n'ont en théorie pas le droit de questionner un soldat à ce sujet. Cette mesure avait pour but de faciliter l'intégration des gais dans l'armée. Force est de constater qu'elle a échoué : selon les chiffres du Pentagone, davantage de gais et de lesbiennes sont aujourd'hui renvoyés chaque année de l'armée qu'avant son entrée en vigueur. Ainsi, en 1997, un total de 997 soldats ont été renvoyés pour "conduite homosexuelle", soit 67% de plus qu'en 1994.

 

VATICAN : Un livre fait trembler l'entourage du Pape. Panique au Vatican. (D'après Gaipied)

Les libraires européennes mettront bientôt en vente le livre "Autant en emporte le vent au Vatican" sur la corruption et les intrigues dans l'entourage du Pape, que le Vatican a tenté de faire interdire, en vain. L'ouvrage, rédigé par un groupe qui s'est baptisé I Millenari (les millénaristes), affirme dénoncer la corruption, la franc-maçonnerie, l'homosexualité et la satanisme au sein de la cour papale. Ironie de l'histoire, le livre serait probablement passé inaperçu si le Vatican n'avait pas tenté de traduire un de ses auteurs, Mgr Luigi Marinelli devant l'une de ses propres juridictions, la Rota. Le Vatican souhaitait museler Marinelli mais se défend de vouloir porter atteinte à la liberté d'expression. Il affirme au contraire protéger les personnes qui pourraient se reconnaître dans le livre. On en doute pas une seule seconde !

 

INSOLITE : Contre-nature, l'homosexualité ? (D'après Gaipied)

Au zoo de Jérusalem, Doshik et Yehuda commencent à avoir une certaine notoriété. Ces deux vautours mâles ont en effet la particularité de vivre comme un couple, allant même jusqu'à couver et pouponner comme tout couple de vautour mâle et femelle ordinaire. Au lieu d'essayer de les séparer, la direction du zoo leur a au contraire donné un oeuf factice et s'est aperçu qu'ils le couvaient. Après cette première expérience, elle leur a confié un oisillon d'un jour que le couple de vautours a " parfaitement élevé comme père et mère ". L'expérience a été renouvelée une troisième fois avec un petit oiseau de 6 mois qui va bientôt quitter ses parents adoptifs pas comme les autres. Le couple lui va conserver ses petites habitudes au zoo.

 

PRESSE : Ex-Aequo, c'est fini! (D'après Gaipied)

Ex-Aequo, le magazine gai d'information politique, de débats et de culture, n'est plus. Après avoir dans un premier temps remanié la formule en trimestriel pour pallier à des difficultés financières, le groupe Illico a annoncé sa décision de suspendre la parution du titre au bout de 29 numéros. Cette décision intervient aussi à la suite d'un jugement rendu en sa défaveur le 18 juin dernier par le Tribunal de grande instance de Paris obligeant le magazine à changer de nom. En effet, le titre du mensuel se trouve être également le nom d'une association gai et lesbienne de Reims qui existe depuis 1995. Cette association, craignant des risques de confusion avec la publication, a donc entamé une action en justice contre le journal et obtenu gain de cause. Face à l'obligation de changer de titre, aux coûts que cela entraînerait en matière de communication et à la situation déjà difficile à laquelle il devait déjà faire face, le groupe de presse a préféré arrêter la parution du magazine.

 

Australie: Visite au zoo...(D'après Têtu)

Des visites au zoo de Perth pour montrer l'homosexualité de certains animaux sont au programme du Festival de la Gai Pride en Australie de l'Ouest. Les gérants du zoo sont très embarrassés. Brian Easton, dirigeant du zoo, a déclaré qu'il n'avait pas donné son approbation pour être lié au festival. Ricky Arnold, porte-parole du festival, a dit que les visites commenceront dès la mi-octobre et donneront des informations sur les animaux qui ont des pratiques sexuelles avec un partenaire de même sexe. La visite inclut des mouettes "lesbiennes" qui partagent un nid et couvent ensemble leurs oeufs ainsi que des singes mâles bonobo qui apprécient de s'embrasser.