Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


Les gais dans l'armée anglaise, Matt Damon serait attiré par Brad Pitt, Air France dit "Oui" aux couples gais alors que l'État d'Hawaï dit "Non", un couple gai reconnu comme parents et tout sur les médicaments dérivés du sang!

 

GRANDE-BRETAGNE : (D'après Gaipied) L'armée ouvre ses portes aux gays.

Enfin ! Les gays d'outre-Manche vont pouvoir servir dans l'armée. Le jugement de la Cour européenne des droits de l'homme aura donc servi à quelque chose : le gouvernement britannique a en effet décidé de lever vers la mi-janvier l'interdiction faite aux homosexuels de servir dans l'armée. Le ministre de la Défense Geoffrey Hoon a l'intention de publier à cette date un nouveau code de conduite demandant que les soldats --ou les recrues potentielles-- ne soient plus radiés en raison de leur seule sexualité.

En revanche, le risque de sanction disciplinaire serait maintenu s'il était établi qu'un militaire a eu une relation sexuelle avec un de ses collègues pendant le service. Un règlement qui s'applique déjà aux hétérosexuels. Londres s'était engagé en septembre dernier à réexaminer sa politique à la lumière d'un jugement de la Cour de Strasbourg condamnant la Grande-Bretagne pour avoir exclu de l'armée quatre "gays". En arrivant au pouvoir en 1997, les travaillistes s'étaient dit favorables en principe à l'abolition du bannissement des homosexuels des régiments du royaume, avant de mettre le projet entre parenthèses du fait de l'opposition farouche de la hiérarchie militaire.

 

MARSEILLE : (D'après Gaipied) Refus de tarif couple: pas de discrimination!

Le tribunal correctionnel de Marseille a débouté les deux gays qui poursuivaient pour "provocation à la discrimination" la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM). En avril, la compagnie maritime avait refusé de leur accorder la réduction réservée aux couples. L'employé s 'était appuyé sur la définition de couple indiquée sur les brochures de la compagnie alors en circulation. Le jugement s'est lui-même référé à cette brochure selon laquelle, pour bénéficier de la réduction, il fallait un homme et une femme, excluant ainsi implicitement des tarifs spéciaux deux frères par exemple, ou encore un père et son fils, mais pas une mère et son fils.

Le tribunal en a donc conclu que les distinctions opérées ne présentaient pas un caractère discriminatoire en raison des moeurs. Les deux plaignants qui réclamaient 50.000 F de dommages et intérêts, se sont dit "très ému et extrêmement surpris de cette décision, surtout après l'adoption du PACS". La SNCM a quant à elle précisé que tous les documents avaient été corrigés début 1999 "pour ôter toute référence qualifiant la notion de couple".

 

18/12/99 CINÉMA - Matt Damon est sous le charme de Brad Pitt. (Envoyé par OOups!)

Matt Damon est sous le charme de Brad Pitt. L'auteur et acteur oscarisé de "Will Hunting" a accordé une interview au magazine gay The Advocate, à l'occasion de la sortie du "Le talentueux M. Ripley", remake américain du film français "Plein Soleil", dans lequel il joue un tueur homo.

Matt Damon

Il voulait ainsi tenter d'atténuer les critiques des associations gays qui se plaignent des films qui mettent en scène des tueurs homo (après "Le silence des agneaux" ou encore "Basic Instinct"). Dans cette interview, Matt Damon parle de Brad Pitt : "Quand je le regarde, je me dis que je ne serai jamais, et que je ne pourrais jamais être comme lui. Il est incroyable à regarder. Si j'étais gay, il serait sur un poster sur le mur."

Matt Damon a également expliqué pourquoi il n'avait pas démenti avec beaucoup de vigueur les rumeurs prétendant qu'il était en couple avec Ben Affleck, son alter-ego pour l'écriture du scénario comme pour l'interprétation de "Will Hunting" : "Il n'y a pas de manière de démentir ce genre de chose sans offenser des gens. C'est offensant de le démentir catégoriquement, parce que ça peut vouloir dire que ce serait gênant si c'était vrai. En même temps, je ne peux pas dire que c'est vrai, pusique ça ne l'est pas." Ben Affleck, récemment séparé de l'actrice Gwyneth Paltrow, a également commenté la rumeur : il a déclaré que s'il était gay, il le serait ouvertement, sans honte, "comme Rupert Everett". Il envisage d'ailleurs de jouer dans un film racontant une histoire d'amour entre deux joueurs de baseball.

Brad Pitt

 

15/12/99 PACS - Air France va accorder des réductions aux couples pacsés. (Envoyé par OOups!)

Air France va accorder d'ici Noël des réductions "couple" aux gays pacsés. "Notre objectif est de traiter les personnels et les clients ayant contracté un PaCS comme des conjoints mariés", indique la compagnie nationale. AOM et Air Liberté accordent des réductions aux couples gays, depuis 1992 et juin 1999 respectivement. De son côté, la SNCF accorde depuis plusieurs années des réductions à toutes personnes voyageant à deux en même temps, quels que soient leur sexe ou leur lien de parenté.

Les salariés d'Air France seront concernés par les mesures pour les billets GP (gratuity passenger) qui leur permettent de voyager à 10% du tarif normal. La compagnie refusait jusqu'à présent de prendre le phénomène en compte, mais a dû la semaine dernière changer de politique à la suite de la demande d'un de ses stewards.

 

13/12/99 USA - La Cour Suprème hawaïenne rejette les demandes de mariage de couples gays (Envoyé par OOups!)

Alors qu'elle semblait plutôt favorable aux mariages gays, la Cour Suprème hawaïenne a finalement rejeté les demandes de deux couples lesbiens et d'un couple gay. Elle a cependant confirmé sa décision de 1993 déclarant inconstitutionnelle la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. En 1996, une décision du juge hawaïen Kevin Chang autorisait le mariage des trois couples, et l'affaire avait été renvoyée devant la Cour Suprème. Un seul autre Etat est confronté au même problème, celui du Vermont, où la décision est là aussi entre les mains de la Cour Suprème.

 

EXCLUSIF (Version originale anglaise)

Vermont Court Favors Benefits to Gay Couples By Christopher Noble BOSTON (Reuters) -

The Vermont Supreme Court ruled on Monday that gay people are entitled to the same marriage benefits as heterosexuals, in a groundbreaking decision likely to spur renewed debate across the country about gay marriage. The court said it was now up to the Vermont Legislature to decide whether to allow gay marriages, to set up a legal system of domestic partnership or make some other legal provision for same-sex couples. But the result must offer benefits and protections to same-sex couples equal to those for heterosexual married couples, the small New England state's highest court ruled in a decision suspended to give time for lawmakers to act. The court's five justices ruled unanimously that the state must offer equal protection to same-sex couples, but was split on the remedy, with one arguing that marriage licenses should be issued immediately and another differing on the approach while supporting the overall conclusion of the court. While two other American states -- California and Hawaii -- have limited domestic partnership systems, and several European countries and Canada have extended legal protections to gay couples, no other court anywhere had ever said gay and traditional couples were entitled to absolute equality under the law, legal experts said. Gay advocates hailed the ruling, saying it would have a profound impact on a growing national debate about the rights of same-sex couples. ``We are thrilled with this decision. It's a tremendous victory,'' said Jennifer Levi, a lawyer for Gay & Lesbian Advocates & Defenders, co-counsel on the case, Stan Baker, et al. v. State of Vermont, et al. ``This is the first court to say that the full range of benefits and protections must be extended to same-sex couples,'' she said. While the decision had no impact on federal law, it had profound implications for state law on many fronts, including adoption, inheritance and health care, Levi said. Vermont Gov. Howard Dean said through his spokeswoman that lawmakers were already drafting domestic partnership bills, which he hoped could be enacted by May. ``There appears to be some bipartisan support for a domestic partnership law,'' Dean's spokeswoman, Susan Allen said. She noted that Dean, a Democrat, did not believe there was enough support in the Democratic-controlled legislature to enact a gay marriage law. Critics attacked the decision as an assault on the family that was ``troubling'' and ``tremendously disappointing.'' ``This is the first court in the country that has mandated same-sex marriage,'' the American Center for Law and Justice said in a statement. ``And while this legal decision is designed to elevate the status of same-sex couples, it really represents a slap in the face for marriage between a man and a woman,'' it said. The court's ruling used clear and direct language that lawyers said left no doubt about its intent. ``We hold that the state is constitutionally required to extend to same-sex couples the common benefits and protections that flow from marriage under Vermont law,'' the court said. ``Whether this ultimately takes the form of inclusion within the marriage laws themselves or a parallel 'domestic partnership' system or some equivalent statutory alternative, rests with the Legislature. Whatever system is chosen, however, must conform with the constitutional imperative to afford all Vermonters the common benefit, protection, and security of the law,'' the decision said. The ruling followed a Dec. 10 decision by Hawaii's top court that dismissed a lawsuit seeking to allow same-sex marriage, saying it was rendered moot by a 1998 amendment to the state's constitution that allowed the legislature to enact a law banning gay marriage. In an earlier ruling before the state constitution was amended, justices found that Hawaii's denial of benefits and protections to same-sex couples was unjustified. In California, where a March ballot initiative seeks to ban gay marriage, the decision drew quick reaction. ``California's right to define marriage for itself is now in grave danger,'' said Robert Glazier, communications manager of the ``Protection of Marriage'' campaign. Mike Marshall, who leads a campaign opposing the initiative, said the Vermont decision showed that ``discrimination against same-sex couples is unconstitutional.'' Earlier Stories.

Pour consulter le texte intégral du jugement de la Cour suprême du Vermont, suivez ce lien.

 

5 décembre 1999 (Par Adventice) Deux gays anglais reconnus parents de deux enfants.

Un couple de deux homosexuels anglais s'est fait reconnaître comme les parents de jumeaux nés par fécondation artificielle par un tribunal américain. Le couple, las des refus de leur demande d'adoption de la part de l'administration anglaise, a fait appel à une agence californienne spécialisée dans l'assistance aux couples homosexuels qui a facturé ses services près de 320 000 dollars. Un ovule, provenant d'une américaine anonyme, a été fécondé in vitro par le sperme de l'un des deux partenaires et les embryons ont ensuite été implantés dans une mère porteuse. Le couple anglais a précisé qu'il révélera le nom du père biologique lorsque les enfants, un garçon et une fille, seront en age de comprendre. La cour suprême américaine a accepté que le certificat de naissance des enfants ne comporte que les noms des deux anglais et ne mentionne pas la mère porteuse. Reste à savoir si la justice anglaise acceptera de reconnaître ce certificat.

Les homosexuels ont en théorie le droit d'adopter en Grande Bretagne ; une juge, spécialiste des affaires familiales reconnaissait : "Au départ, j'étais sceptique quant à l'équilibre que pouvait développer un enfant vivant avec deux parents de même sexe. Mais au fil des ans, les études ont prouvé que c'était parfois une bonne solution pour eux". Cette histoire n'a néanmoins pas manquée de déclencher son lot de protestations traditionnelles : "criminelle", juge la principale association familiale anglaise. Un évêque anglican a déclaré : "Au bout du compte, ce sont les enfants qui en font les frais".

 

RG et l'Internet!

Les lecteurs réguliers du Magazine RG sur Internet se demandent depuis quelques semaines ce qui se passe exactement avec le site?

En effet, quand on clique sur le signet habituel, plutôt que d'arriver sur la page de RG, on se retrouve avec un message du serveur Colba.net nous indiquant que la page n'est pas accessible pour l'instant. En réalité, Colba a simplement changé l'adresse en y ajoutant un petit ~ sans en informer ni la rédaction de RG, ni les lecteurs. Il aurait pourtant été facile de mettre un message nous invitant à suivre un nouveau lien mais non! Après vérification, le magazine est toujours en ligne à la nouvelle adresse...


 

La revue Ëtre quant à elle, propose plutôt le contraire, une présence symbolique sur Internet sans jamais changer le matériel. Pourquoi se fatiguer à aller la lire de temps en temps si personne ne se donne la peine de mettre du nouveau matériel au moins une fois par mois!

 

Médicaments dérivés du sang : Information systématique du patient avant traitement

Qu'est-ce qu'un médicament dérivé du sang ?

C'est un produit fabriqué à partir du sang ou du plasma humain. Comme tout médicament, il n'est autorisé à être utilisé chez les malades qu'après évaluation, par l'Agence du médicament, de sa qualité, de sa sécurité et de son efficacité et il est distribué par des pharmaciens. Comme tous les médicaments, il peut entraîner des effets indésirables dont vous pouvez parler avec votre médecin.

La sécurité vis-à-vis des maladies infectieuses est assurée
par 3 mesures qui s'additionnent

1) la sélection des donneurs de sang,

2) les tests de dépistage effectués sur chaque don du sang,

3) le procédé de fabrication qui comporte des traitements d'élimination et d'inactivation des virus par des méthodes validées ainsi que des contrôles qui sont effectués à différents stades de la fabrication.

Un système dit de " traçabilité " permet de suivre ces médicaments, de chaque don de sang jusqu'à chaque malade qui reçoit ces médicaments et inversement, de chaque malade jusqu'aux dons de sang ayant servi à la préparation du médicament. Les pharmaciens qui délivrent ces médicaments sont tenus de conserver les noms des malades qui ont reçu chacun des lots.

Sécurité vis-à-vis des virus et autres agents infectieux

Les virus du Sida et des hépatites B et C sont éliminés
et/ou inactivés au cours de la fabrication

Certains autres virus, par exemple le virus de l'hépatite A, peuvent être partiellement résistants aux méthodes d'inactivation ou d'élimination utilisées lors de la préparation de certains médicaments comme les facteurs de coagulation. Aussi, il est recommandé de vacciner contre l'hépatite A les malades qui reçoivent régulièrement des facteurs de coagulation.

Par ailleurs, aucun cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob lié aux médicaments dérivés du sang n'a été cconstaté à ce jour dans le monde.

Si vous vous posez d'autres questions, vous pouvez en parler à votre médecin.

Qu'est-ce qu'une mesure de rappel de lot d'un médicament ?

Comme pour tout médicament, l'Agence du médicament peut être amenée à prendre des mesures de rappel de lots de médicaments dérivés du sang, c'est-à-dire suspendre leur utilisation et à faire rappeler par le fabricant les produits en stock dans les pharmacies, les services des hôpitaux, ainsi que chez les malades qui en détiennent.

Deux types de rappels existent, le " rappel de précaution " et le rappel lié à un risque avéré pour la santé des malades.

I - Rappel de " précaution "

C'est une mesure de rappel prise à la suite d'une information nouvelle sur le donneur, prise par précaution dans la mesure où, en l'état des connaissances et des techniques du moment, la sécurité du produit n'est pas remise en cause.

A titre d'exemples,

- l'information peut porter sur un donneur dont le test de dépistage pour le virus du Sida, de l'hépatite B ou de l'hépatite C est devenu positif après son don. Dans ce cas, bien que ces virus soient inactivés au cours de la fabrication des médicaments dérivés du sang, les produits peuvent être rappelés, par mesure de précaution.

- il peut également s'agir de l'apparition, chez un donneur, d'une maladie de Creutzfeldt-Jakob, postérieurement à son don. A ce jour, aucun cas de contamination par administration d'un médicament dérivé du sang n'a été rapporté; toutefois, les produits préparés à partir du don de ce donneur sont rappelés, par mesure de précaution.

Cependant, la décision de rappel ne peut être prise que lorsque ces informations deviennent disponibles. C'est pourquoi, le rappel a souvent lieu quelques semaines ou mois, voire même années après la distribution du médicament dans les pharmacies.

II - Rappel en raison d'un risque avéré pour la santé

Cette mesure de rappel est justifiée par le fait qu'un risque à utiliser le produit est détecté. Ces mesures existent déja pour les autres médicaments et font l'objet de la diffusion d'une information par l'intermédiaire des médias (TV, presse ...), en plus de l'information destinée aussi bien aux médecins et aux pharmaciens qu'aux usagers.

Si un tel risque survenait pour un médicament dérivé du sang, les mêmes mesures, rappel et annonces dans les médias, seraient mises en place immédiatement.

III - Informations disponibles sur les produits rappelés

Un serveur Minitel (3617 AGMED - pour Agence du médicament - rubrique 3, retraits) permet de consulter en permanence la liste de tous les lots de médicaments rappelés.

Surveillance de l'utilisation immédiate et à long terme

De plus, il existe une surveillance permanente nationale de la sécurité d'emploi de tous les médicaments mis sur le marché (pharmacovigilance).

Les effets indésirables ou inattendus survenant au cours d'un traitement médicamenteux sont déclarés par les médecins, enregistrés, analysés et des mesures prises chaque fois que nécessaire. Il est donc important de signaler à votre médecin tout effet indésirable que vous pourriez ressentir.

A l'avenir, en fonction de l'évolution des connaissances scientifiques, il pourrait être important, par exemple en cas d'apparition d'un risque encore inconnu à ce jour, que vous puissiez être recontacté (e).

C'est pourquoi, il convient que votre médecin inscrive le traitement que vous allez recevoir sur le carnet de santé (ou sur le carnet d'hémophile) et que vous informiez votre médecin traitant de vos changements de domicile ou de lieu de traitement.

Transfusion de produits sanguins labiles

La transfusion est indispensable à de très nombreux traitements en médecine et en chirurgie. Chaque année, en France, environ 2 500 000 dons de sang permettent de traiter plusieurs centaines de milliers de malades.

Qu'allez-vous rcevoir ?

Les produits appelés globules rouges, plaquettes ou plasma frais congelé (exceptionnellement, globules blancs) sont des produits sanguins labiles. Ils proviennent des dons de donneurs bénévoles.

Ils sont rigoureusement contrôlés et répondent à des normes obligatoires de sécurité et de qualité :

  • sélection des donneurs,
  • tests de dépistage sur chaque don,
  • règles pour assurer la qualité sur toute la chaîne du donneur au malade.

Le traitement qui vous est proposé est nécessaire à votre état de santé actuel. Votre médecin a bien étudié les bénéfices pour vous ainsi que les risques éventuels.

Quels sont aujourd'hui les risques connus de ce traitement ?

Comme tout traitement, la transfusion comporte des risques. Des réactions sans conséquences graves peuvent survenir pendant et après transfusion, comme de l'urticaire, ou des frissons et de la fièvre, sans cause infectieuse.

Les autres risques sont aujourd'hui limités
grâce aux mesures déja prises

Il s'agit :

1) Des risques résiduels de contamination - ils continuent de diminuer avec les progrès des connaissances et des techniques - pour 1996, par exemple :

- 1 infection par le virus de l'hépatite B pour 180 000 transfusions;

- 1 infection par le virus de l'hépatite C pour 200 000 transfusions;

- 1 infection par des bactéries pour plus de 200 000 transfusions;

- 1 infection par le virus du Sida pour 1 million de transfusions.

2) Des risques liés aux très nombreux groupes sanguins

Le grand nombre de groupes sanguins différents d'une personne à l'autre impose de faire des examens obligatoires avant transfusion pour assurer votre sécurité :

- deux déterminations des groupes sanguins (A, B, O, AB et Rhésus),
- et une
recherche d'anticorps irréguliers contre de nombreux groupes.

Une dernière vérification sera effectuée à votre chevet en cas de transfusion de concentrés de globules rouges. Malgré toutes ces précautions, des anticorps irréguliers apparaissent chez certains malades (dans 1 à 5% des cas généralement).

Pour dépister et traiter si nécessaire d'éventuelles complications le plus tôt possible, il est recommandé de surveiller les personnes transfusées. C'est pourquoi, votre médecin va vous proposer des tests de dépistage (du virus du Sida et de l'hépatite C notamment) avant et trois mois après votre transfusion et, suivant votrre situation, une recherche d'anticorps irréguliers après transfusion.

Dans tous les cas, vous serez informé des résultats d'examens qui auront été effectués. Si un résultat vis-à-vis d'un virus se révélait positif, une consultation et des contrôles vous seraient proposés. Si des anticorps irréguliers apparaissaient après vos transfusions, il serait nécessaire de le signaler en cas de nouvelles transfusions, pour votre sécurité.

D'autres risques pourraient-ils survenir ?

Aucun cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob liée à la transfusion n'a été constaté à ce jour, dans le monde. Cependant ce risque théorique ou d'autres aujourd'hui inconnus ne peuvent être exclus.

Toutes les mesures, aujourd'hui possibles, de prévention de ces risques théoriques ont été prises, notamment dans la sélection des donneurs de sang et dans la préparation des produits.

En outre, une surveillance nationale des incidents de la transfusion a été mise en place depuis 1994 (l'hémovigilance). Les recherches scientifiques sont très suivies. Si cela s'avérait nécessaire, des informations complémentaires vous seraient communiquées.

Toutefois, si vous souhaitez obtenir des renseignements complémentaires sur le produit que vous avez reçu, vous pouvez vous adresser au médecin du service où vous avez été transfusé ou à la direction de l'établissement de santé concerné.

Conservez les documents que vous allez recevoir

Un document écrit comportant la date de vos transfusions, l'établissement et le service où vous avez été transfusé (e), le type et le nombre des produits sanguins labiles que vous avez reçus vous sera remis avant votre sortie de l'hôpital ou de la clinique. Conservez ce document avec soin et montrez-le à votrre médecin traitant. il en a besoin pour assurer le suivi médical