Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


Le journaliste Roger-Luc Chayer du Point connaissait depuis longtemps les relations de l'ex-deputé André Boulerice

MONTREAL, le 11 oct. /CNW Telbec/ - Au fil du temps journaliste aux
enquêtes pour la revue RG, le Journal de Montréal et actuellement Editeur de
la revue Le Point ( www.le-national.com/revuelepoint/index.html ), le
journaliste Roger-Luc Chayer a publié au fil des années de très nombreux
articles questionnant les magouilles et l'administration préférentielle du
député (qui se déclarait ministre de Ste-Marie-St-Jacques faute de poste au
sein de son gouvernement).

"Il y a plus de 10 ans, suite à une série d'articles questionnant le farniente de M. Boulerice au sein du cabinet, mon
véhicule a été vandalisé et ma vie en danger. Les policiers retrouvaient sur
mon véhicule des objets et photos venant du bureau de M. Boulerice et on a
arrêté la personne qui cherchait à s'en prendre à moi physiquement dans mon
immeuble, il s'agissait d'un employé de M. Boulerice qui aura par la suite
plaidé la folie pour expliquer son geste", déclare Chayer. "je n'ai pas été
surpris des conclusions de l'enquête de ma collègue Solveig Miller de Radio-
Canada mais je suis déçu des médias nationaux qui, informés régulièrement par
mes articles depuis 10 ans qu'il se passait quelque chose de malsain dans le
comté péquiste de M. Boulerice, préféraient fermer les yeux et ne pas
s'obliger à agir comme tout journaliste doit le faire, comme "chien de garde"
de l'intérêt public. Ce sont les journalistes sur le terrain qui savent mieux
que quiconque ce qui se passe dans les officines politiques, il faut leur
faire confiance et surtout reconnaître leur travail", ajoute Chayer. "

Le député Boulerice a fait l'objet de nombreux dossiers sur ses liens avec
certaines organisations communautaires homosexuelles obscures subventionnées
par son comté, sur ses subventions dont il refusait de justifier les raisons
et sur sa façon de gérer "honnêtement" le comté qui ressemblait parfois à une
forme de trafic d'influence liée à la possibilité de subventions." André
Boulerice est d'ailleurs mentionné dans une poursuite judiciaire majeure
pour avoir
participé à une tentative en 2001 de faire perdre l'emploi du journaliste
Chayer qui commençait à trop en savoir sur les dessous de l'action politique
du député démissionnaire.