Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


Une mise au point du bar Unity suscite de nombreux commentaires...

Dans une mise au point du défunt bar Unity de la rue Ste-Catherine Est à Montréal, publiée dans un média gay québécois, un porte-parole de la direction déclarait:<<...Le Club Unity était ouvert à tous, et avait une orientation ouvertement gaie... Des propos et des comportements incompatibles avec un établissement situé dans le Village ont pu choquer des membres de notre communauté. Nous avons été informés et avons agi en conséquence. Plus précisément, les employés ayant eu des comportements ou ayant tenu des propos incompatibles avec leurs fonctions ont été dûment remerciés.>>

Or, et le Unity est bien gentil de le souligner, si les gais n'attendaient que l'ouverture d'au autre géant du divertissement dans le Village pour quitter "la place", c'est probablement et justement parce que le Unity a voulu dans le passé prendre position dans des dossiers uniquement dans le but de plaire à une minorité, ce qui n'a pas fait l'affaire d'une grande majorité qui se plaisait souvent à dire "vivement l'ouverture d'un autre"...

Boycotte depuis 1996 de la Revue RG suite à la publication d'une nouvelle sur les irrégularités d'un organisme communautaire qui organise des partys...

Boycotte du National et du World National suite à la publication d'articles soulignant le manque de contrôle des dépenses de plusieurs groupes gays.

Interdiction à certaines personnes d'entrer dans le club simplement parce qu'ils travaillaient pour un compétiteur.

La liste est longue et la mémoire des gais aussi. Espérons que le Unity, opérant sous un autre nom maintenant, se décidera à tenir son bar plutôt que de faire de la politique. Manifestement, cela ne lui allait pas...