Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


Rhumatismes : un malade sur deux traité pendant plus d'un an d'affilée...

Plus d'un malade sur deux traités pour douleurs rhumatologiques prend des anti-inflammatoires en continu depuis plus d'un an ! Une enquête rendue publique aux derniers Entretiens de Bichat en dit long sur la persévérance dont ces malades doivent faire preuve.

Sans oublier que 16% sont traités depuis 2 à 5 ans, 11% depuis 5 à 10 ans et ... 8% depuis plus de 10 ans ! Pour 76% la douleur est un handicap " important à très important ". Dans la moitié des cas la responsable est l'arthrose :d e la hanche, de la colonne vertébrale, du genou ou de l'épaule... Les autres maladies inflammatoires viennent derrière, avec 43% des cas.

A ces malades qui souffrent, le médecin doit permettre de contrôler leur douleur. C'est le seul moyen de les " remobiliser ", leur évitant de perdre pied socialement et professionnellement. Le problème pourtant, est de trouver un traitement conciliant efficacité, sécurité et tolérance.

En fait, 42% des malades prennent leurs médicaments " en continu ou presque " et beaucoup de prescripteurs sont préoccupés. Plus de 30% des patients supportent mal les anti-inflammatoires non-stéroïdiens conventionnels (AINS). Brûlures, saignements, ulcères gastriques... dans 20% des cas ces malades doivent subir une fibroscopie de l'estomac. Pourtant, nous ne sommes plus démunis devant ces effets secondaires, bien connus, des AINS classiques.

Ils peuvent généralement être prévenus par une nouvelle famille d'AINS, les coxibs. A efficacité au moins équivalente, ils respectent la muqueuse gastrique. Dans tous les cas et quel que soit son traitement, il appartient au malade d'informer son médecin au premier signe d'intolérance. Car aujourd'hui, l'ancienneté " moyenne " des maux d'estomac chez ces malades serait de 2 ans, 37% d'entre eux souffrant depuis 1 à 10 ans !

Source :Harris Medical International, Septembre 2001