Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National


RÉPUBLIQUE FRANÇAISE


Secrétariat d'État à la Santé
et à l'Action Sociale
 
 

Paris, le 15 mars 1999

                                            COMMUNIQUE
L'étude "bénéfices/risques" portant sur la vaccination contre l'hépatite B vient d'être publiée dans sa totalité par le Réseau National de Santé Publique. Les résultats de cette étude avaient été rendus publics, lors de la conférence de presse du 1er octobre 1998 avec le bilan des connaissances scientifiques à cette date. Prenant en compte l'appréciation du risque individuel à l'égard de l'hépatite B comme de l'éventuel risque vaccinal et la nécessité d'un entretien médical portant sur les antécédents personnels et familiaux, il avait été décidé de ne pas reprendre de campagne de vaccination en milieu scolaire. Cette décision avait été prise après consultation de nombreux experts ainsi qu'au vu des résultats des études épidémiologiques conduites sur 800 000 personnes et du bilan de la pharmacovigilance.

Le suivi de la pharmacovigilance se poursuit en liaison avec l'association R.E.V.A.H.B. Comme cela avait été indiqué le 1er octobre 1998, une étude portant sur les liens éventuels entre la vaccination et la survenue de maladies auto-immunes est en cours. Un bilan de pharmacovigilance actualisé sera effectué par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, dans les prochaines semaines. L'ensemble de ces données sera, comme les études précédentes, rendu public lorsqu'elles seront disponibles.

Il n'est actuellement pas prévu de relancer la vaccination en milieu scolaire. L'information régulière des médecins et du public, notamment sur la nécessité de la vaccination des nourrissons et des personnes à risques qui a été constamment réaffirmée, sera poursuivie, afin que la stratégie vaccinale définie soit bien appliquée. Un bilan sera fait avant la fin de l'année.

 

Le vaccin contre l'hépatite B
Les victimes exigent des comptes

Par Roger-Luc Chayer, journaliste


Toute la communauté gaie du Québec se souviendra des efforts déployés par le Gouvernement du Québec pour vacciner systématiquement tout la population contre la terrible maladie de l'Hépatite B, qui, si mal soignée, pourrait entraîner des dommages permanents au foie allant de la Cirrhose au Cancer. Plusieurs personnes au Québec auront donc bénéficié de la campagne gratuite de vaccination, en ne connaissant toutefois pas les risques que celle-ci peut entraîner sur la santé. Sophie Thibault, journaliste, mentionnait dernièrement dans une série de reportages aux nouvelles TVA, que l'incidence des effets secondaires graves suite à la vaccination était en pleine montée et que personne ne semblait vouloir admettre qu'il existe au Québec, et dans le monde entier, de sérieuses questions sur les bienfaits présumés de ce vaccin. Voir le site de l'émission 20/20 sur ABC.

L'enquête amorcée par RG en février dernier et poursuivie par le Journal de Montréal, sous la signature de votre humble, démontrait alors qu'une série de maladies auto-immunitaires telles que la Sclérose en plaques, le Lupus ou l'Arthrite pouvaient résulter de la vaccination contre l'hépatite B. Plusieurs médecins au Québec font maintenant un lien ferme entre la vaccination et certains syndromes tels que l'Encéphalomyélite myalgique (syndrome de fatigue chronique) et plusieurs types de maladies neurologiques déplaisantes et souvent douloureuses. Depuis 6 mois, les événements se succèdent et les tribunaux prennent de plus en plus de décisions en faveur des victimes. En France, on suspend la vaccination pour tous les enfants, la Suède fait de même et au Québec, on serait sur le point de suspendre la vaccination "faute de stock suffisants", c'est du moins la version officielle de l'État.


Le Monde, août 1998
"Le débat sur le vaccin contre l'Hépatite B franchit l'Atlantique. Limitées depuis deux ou trois ans à l'Exagone, les premières inquiétudes quant à l'innocuité du vaccin contre l'Hépatite B commencent à se manifester aux États-Unis. Ce vaccin qui protège contre une infection virale grave, (...), est aujourd'hui soupçonné d'induire chez certaines personnes des poussées de Sclérose en plaques ou d'autres accidents neurologiques parfois très handicapants."
Le Monde, août 1998
"Deux jugements des tribunaux français ordonnent le paiement de dommages-intérêts à deux victimes de la vaccination
contre l'Hépatite B maintenant atteintes de Sclérose en plaques."

Le Docteur Byron Hyde est chercheur à Ottawa et se spécialise dans la recherche sur le Syndrome de Fatigue Chronique, maladie souvent associée à la vaccination contre l'Hépatite B. Le Dr. Hyde oeuvre pour le compte de la Fondation de Recherche Nightingale et à son avis, les problèmes de santé associés à la vaccination contre l'Hépatite B sont réels et exigent une bonne dose de patience de la part des médecins peu habitués à devoir diagnostiquer des symptômes souvent très variables. << Les personnes atteintes de maladies de courte durée comme le Cancer ou les maladies cardiaques sont faciles à diagnostiquer. Les personnes qui souffrent par contre du syndrome de fatigue chronique ne reçoivent généralement pas l'aide adéquate de leurs médecins et nécessitent de nombreux examens qui n'aboutissent pas à un diagnostique ferme. Très peu de médecins possèdent l'expertise pour diagnostiquer de tels symptômes et jusqu'à ce que ces patient nous arrivent, leurs moyens financiers sont épuisés et leur maladie toujours invalidante. C'est à ce moment-là que nous poursuivons ou entreprenons une recherche spécifique pour ces patients>>, explique le chercheur.
<< Il est très important de respecter les examens demandés par notre Fondation surtout afin d'éliminer d'autres maladies traitables autrement>>, conclut le Dr Hyde qui n'accepte qu'un seul nouveau patient par semaine.

Le Docteur John Carsley est responsable de l'Unité des maladies infectieuses pour le compte de la Régie Régionale de la Santé et des Services Sociaux de Montréal-Centre. << Nous voulons vacciner tous les enfants du Québec, c'est le seul moyen que nous avons pour traiter 100% de la population. Tous les gais et lesbiennes sont considérés à risque nonobstant leur comportement sexuel. Nous espérons pouvoir vacciner toute la population dans les années qui viennent>>. Le Dr Carsley admettait toutefois en entrevue avec Roger-Luc Chayer qu'il n'était pas vacciné contre l'Hépatite B, qu'il refusait de l'être et refusait de dire pourquoi! Le personnel médical est pourtant visé prioritairement par ce vaccin. Le Dr Carsley affirme qu'il ne fait pas partie d'un groupe à risque pour expliquer son refus d'être vacciné. Quand on lui demande de définir ce qu'est un groupe à risque? Il nomme toute la population, enfants comme adultes...! Et lui il est martien?

Depuis quelques mois, le Département de santé des États-Unis effectue une recherche très spécifique sur les effets secondaires de la vaccination contre l'Hépatite B et devrait être en mesure de donner des résultats préliminaires d'ici quelques mois. On comprendra que d'ici là, les personnes visées auront intérêt à bien s'informer avant la vaccination et en cas d'effets secondaires graves, à consulter leur médecin dès l'apparition des symptômes neurologiques ou douloureux.