Par Le National |
Les gais dans le monde s'affirment et possèdent maintenant les outils nécessaires pour véritablement occuper l'espace qui est le leur! Rendez-vous : (D'après Gaipied) La Lesbian and gay Pride à Paris est prévue pour le 24 juin.(Nos nous excusons auprès de nos lecteurs ici pour le terme anglais utilisé par les organisateurs, comme quoi la France n'est plus un exemple en matière de langue française) La World Pride, quant à elle, se tiendra cette année à Rome du 1er au 8 juillet 2000. En plus de la grande marche qui aura lieu le samedi 8, vous pourrez suivre des conférences, des débats et participer à de nombreuses fêtes organisées pour l'occasion. Infos : ici
Grande-Bretagne : (D'après Gaipied) La vie politique anglaise du moment est pour le moins houleuse. Les Lords conservateurs viennent en effet de déclarer la guerre à un projet de loi du gouvernement destiné à lutter contre l'homophobie, mais dénoncé par l'église et la Chambre des Lords comme un encouragement à l'homosexualité dans les écoles. De quoi sagit-il ?
Grande-Bretagne : (D'après Gaipied) Un général de l'armée de l'air britannique a annoncé sa démission, pour protester contre la décision du gouvernement d'autoriser les gays à devenir soldats.
Internet : America On Line, le plus important fournisseur daccès Internet et de sites webs au monde, est la cible du National Gay Lobby américain pour son attitude pour le moins étonnante vis-à-vis des gays et des lesbiennes. De plus AOL International a fait alliance avec le groupe allemand Bertelsmann pour le développement des services dAOL, CompuServe et Netscape Online en Europe et avec Cegetel (filiale de Vivendi, par ailleurs propriétaire de Canal +) pour ce qui concerne AOL en France. Le boycoot de la World Compagnie, cest pas une mince affaire.
25 janvier 2000 ______________________________ Une disposition datant de la période puritaine du gouvernement de Margaret Thatcher interdit aux collectivités locales de faire la promotion de l'homosexualité comme mode de vie légitime. Bien qu'elle ne concerne pas directement les écoles, elle y est parfois interprétée de façon restrictive, conduisant, par exemple, certains établissement à bannir de leur bibliothèque des auteurs comme Wilde ou Proust. Afin de lutter contre l'homophobie, le gouvernement anglais a préparé un projet de loi visant à abolir cette disposition. En effet, une grande majorité des enseignants pensent que cette disposition leur est applicable si bien qu'il leur est difficile d'aborder ce sujet avec leurs élèves et de répondre à leur question. "Or, face à une poussée des brutalités homophobes, des collégiens homosexuels ont le sentiment que les pouvoirs publics ne répondent pas à leurs inquiétudes", déclare le sous-secrétaire d'Etat Lord Whitty. Aussitôt ses intentions connues, un véritable tollé s'est déclenché dans les milieux conservateurs et cléricaux. Ce fut d'abord le cardinal Winning, chef de l'Église catholique d'Écosse qui a dénoncé "la menace que fait peser un lobby homosexuel actif sur la famille chrétienne à travers l'Europe". Puis il a continué : "Si l'on se souvient des jours sombres de la Seconde Guerre mondiale, le parallèle est frappant. Au lieu des bombes d'il y a un demi-siècle, nous sommes bombardés aujourd'hui d'idées, de valeurs et d'images qui nous sont tout à fait Ètrangères" ! Ces propos ont initié une violente polémique : "Les allégations du cardinal Winning sur un soi-disant complot international nous rappellent les affirmations formulées contre les Juifs il y a un siècle, ces mêmes affirmations qui ont conduit à l'holocauste", a répondu un membre d'Equality Network, une association homosexuelle. Le cardinal a rapidement présenté ses excuses aux homosexuels, alléguant que ses propos ont été mal interprêtés. Entre temps, l'Église anglicane relayée par l'archevêque de Canterbury a donné son soutien à l'Église catholique : "Je condamne toute forme de discrimination basée sur l'orientation sexuelle, mais je refuse de placer sur le même plan une relation homosexuelle et le mariage". Le débat a ensuite pris une tournure politique : la chambre des Lords, déjà en conflit avec le gouvernement au sujet de l'abaissement de l'age de la majorité sexuelle à 16 ans pour les gays, s'est précipité dans le débat. La Baronne Younga dénoncé "le grand danger à enseigner l'homosexualité aux enfants... sans compter les risques médicaux". L'association gay, Outrage, déplore la tournure du débat : "L'école n'a pas à promouvoir ou ýà encourager une forme de sexualité, quelle qu'elle soit: toutes doivent être abordées de manière honnête et factuelle". Il s'agit avant tout de donner aux écoliers "des conseils pratiques pour refuser les avances sexuelles non désirées, se protéger contre le SIDA et avoir des relations humaines épanouies".
25 janvier 2000 ______________________________ Une disposition datant de la période puritaine du gouvernement de Margaret Thatcher interdit aux collectivités locales de faire la promotion de l'homosexualité comme mode de vie légitime. Bien qu'elle ne concerne pas directement les écoles, elle y est parfois interprétée de façon restrictive, conduisant, par exemple, certains établissement à bannir de leur bibliothèque des auteurs comme Wilde ou Proust. Afin de lutter contre l'homophobie, le gouvernement anglais a préparé un projet de loi visant à abolir cette disposition. En effet, une grande majorité des enseignants pensent que cette disposition leur est applicable si bien qu'il leur est difficile d'aborder ce sujet avec leurs élèves et de répondre à leur question. "Or, face à une poussée des brutalités homophobes, des collégiens homosexuels ont le sentiment que les pouvoirs publics ne répondent pas à leurs inquiétudes", déclare le sous-secrétaire d'Etat Lord Whitty. Aussitôt ses intentions connues, un véritable tollé s'est déclenché dans les milieux conservateurs et cléricaux. Ce fut d'abord le cardinal Winning, chef de l'Église catholique d'Écosse qui a dénoncé "la menace que fait peser un lobby homosexuel actif sur la famille chrétienne à travers l'Europe". Puis il a continué : "Si l'on se souvient des jours sombres de la Seconde Guerre mondiale, le parallèle est frappant. Au lieu des bombes d'il y a un demi-siècle, nous sommes bombardés aujourd'hui d'idées, de valeurs et d'images qui nous sont tout à fait Ètrangères" ! Ces propos ont initié une violente polémique : "Les allégations du cardinal Winning sur un soi-disant complot international nous rappellent les affirmations formulées contre les Juifs il y a un siècle, ces mêmes affirmations qui ont conduit à l'holocauste", a répondu un membre d'Equality Network, une association homosexuelle. Le cardinal a rapidement présenté ses excuses aux homosexuels, alléguant que ses propos ont été mal interprêtés. Entre temps, l'Église anglicane relayée par l'archevêque de Canterbury a donné son soutien à l'Église catholique : "Je condamne toute forme de discrimination basée sur l'orientation sexuelle, mais je refuse de placer sur le même plan une relation homosexuelle et le mariage". Le débat a ensuite pris une tournure politique : la chambre des Lords, déjà en conflit avec le gouvernement au sujet de l'abaissement de l'age de la majorité sexuelle à 16 ans pour les gays, s'est précipité dans le débat. La Baronne Younga dénoncé "le grand danger à enseigner l'homosexualité aux enfants... sans compter les risques médicaux". L'association gay, Outrage, déplore la tournure du débat : "L'école n'a pas à promouvoir ou ýà encourager une forme de sexualité, quelle qu'elle soit: toutes doivent être abordées de manière honnête et factuelle". Il s'agit avant tout de donner aux écoliers "des conseils pratiques pour refuser les avances sexuelles non désirées, se protéger contre le SIDA et avoir des relations humaines épanouies".
26/1/2000 Envoyé par OOups! Bertrand Delanoe a annoncé aujourd'hui dans un entretien à Libération qu'il serait candidat à la mairie de Paris aux élections municipales de 2001. Sénateur et président du groupe socialiste au Conseil de Paris depuis 1993, porte-parole du PS de 1981 à 1983, puis chargé des fédérations jusqu'en 1985, il est élu de Paris depuis 1977. Ami de longue date de Lionel Jospin, il fut le leader de la bataille municipale de 1995 qui a permis à la gauche de prendre à la droite six mairies d'arrondissements. Sa légitimité de terrain sera un avantage par rapport à Jack Lang, qui vise lui aussi la mairie de Paris.
Bertrand Delanoe avait annoncé son homosexualité en novembre 1998, dans un entretien diffusé dans l'émission "Zone interdite" sur M6. Il devenait ainsi le deuxième homme politique français contemporain à évoquer publiquement son homosexualité, après André Labarrère qui l'avait annoncé fin 1997. "À 48 ans, je dois vivre mes convictions dans la liberté et l'indépendance par rapport à ceux qui voudraient essayer de me nuire à cause de ça " expliquait à l'époque Bertrand Delanoe. Il disait se moquer des éventuelles conséquences sur sa vie politique : " Ma carrière politique n'a jamais été prioritaire " avait-il affirmé, en concluant : " J'aimerais que les citoyens s'en foutent ".
TRIBUNAUX La Chancellerie assure que plus de 6 000 pactes civils de solidarité ont été conclus. (Par Cite Gay) Ces 12 422 "pacsés" témoignent du besoin réel dans notre société auquel correspond le Pacte civil de solidarité. Par la même occasion, les conseillers d'Elisabeth Guigou saluent la mobilisation des personnels des tribunaux d'instance qui ont fait très rapidement face à la demande des aspirants à l'union du troisième type. Sans surprise, en revanche, se révèle la géographie des tribunaux les plus sollicités. Ce sont les cours d'appel de Paris et de Versailles qui ont enregistré le plus grand nombre de Pacs : 1 914 doubles signatures représentent près du tiers de la totalité des Pacs contractés dans l'Hexagone. Suivent la région de Rennes (497), celle de Douai (358) et celle d'Aix-en-Provence (333). Dans le classement des tribunaux d'instance, c'est celui de Nantes qui a été le plus sollicité, avec 136 Pacs, suivi par ceux de Grenoble (119), Paris XIe (102), Lille (101). Sous la barre des 100, figurent Bordeaux (99), Paris XVIIIe (96), Paris XIXe (87), Rennes (87), Lyon (83), Paris XXe (82) Nancy (80). Certes, les premières semaines de vie du Pacs ont pu bénéficier d'un effet "trop plein" (les candidats à l'union qui attendaient depuis des années ont engagé les formalités dès la loi promulguée), suivi d'un "effet fisc" (certains hésitants se sont décidés pour les mêmes raisons qui poussent d'autres couples à se marier avant la fin de l'année). Il n'empêche. sur les 470 tribunaux d'instance français, seulement 70 n'ont enregistré aucune demande - principalement dans les DOM de Guadeloupe, de Martinique et de Cayenne. Avec à peine un peu plus de deux mois d'existence, le nouveau venu de l'arsenal matrimonial se doit de confirmer son rythme. Si l'on se penche sur les carnets du jour des quotidiens, le "réflexe Pacs" semble bel et bien exister. Si un seul faire-part est paru dans Le Figaro (18 décembre), Libération et surtout Le Monde commencent à prendre l'habitude de l'étrange littérature de ces entrefilets.
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